Un léger sourire malgré la fatigue. Gia Martinelli sort ce mardi du commissariat parisien où elle était entendue librement. Sous son bras, un épais dossier contenant les SMS de son ex-compagne, le contrat et de nombreux éléments de preuve qui ont suffi pour qu’elle ne soit pas placée en garde à vue.
Celle qui était la compagne, mais aussi la manageuse de la chanteuse Hoshi a dû répondre d’une accusation de faux et usage de faux émanant de son ex. Elle a surtout fait face, depuis un an, date de sa rupture avec l’artiste à la marinière, à une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux et en particulier à travers la promotion de la chanson « Tu vas me quitter encore longtemps ».
« Je n’ai jamais souhaité ni eu pour habitude de déballer ma vie privée, j’ai d’ailleurs toujours voulu rester dans l’ombre, mais l’étalage impudique et calomnieux porté par mon ancienne compagne m’oblige à prendre la parole, indique-t-elle à notre journal en pesant chaque mot. Je n’ai été convoquée que pour les accusations de faux et usage de faux et c’est par voie de presse et les réseaux sociaux que j’ai appris qu’il y aurait aussi une plainte pour des faits d’agression sexuelle… »
« Je suis aujourd’hui déjà victime du tribunal Instagram, reprend la jeune femme. Alors oui ma voix à moi est évidemment plus petite, mais elle mérite d’être entendue. Elle mène sa bataille sur les réseaux sociaux et moi je mènerai la mienne devant les tribunaux puisqu’elle nous y oblige. »
De son côté, Gia Martinelli n’a pas déposé de plainte mais « ne l’exclut pas, compte tenu de la vague de haine reçue par les fans » de Hoshi. Elle a toutefois engagé une procédure, pour liquidation et partage auprès du juge des affaires familiales, concernant leur immense appartement du XIIIe arrondissement parisien. « Car elle ne veut pas négocier à l’amiable au sujet de notre bien immobilier qu’elle occupe encore aujourd’hui et pour lequel je continue, depuis un an, à payer les mensualités », atteste Gia Martinelli.
Article en intégralité en suivant ce lien: « Je suis victime du tribunal Instagram » : accusée d’agression sexuelle par la chanteuse Hoshi, son ex livre sa vérité – Le Parisien
« La retenue observée, par décence et pudeur, jusque-là par ma cliente, face à ces tentatives d’intimidation actuelles, violentes, grossières et infamantes ne peut plus être respectée.
le débat judiciaire rétablira la vérité
»