
Hermano Sanches Ruivo, ancien adjoint en charge de l’Europe à la mairie de Paris, était jugé ce jeudi au tribunal de Paris pour prise illégale d’intérêt et abus de confiance. L’affaire a été mise en délibéré au 7 août.
Maladroit, mais pas malhonnête. Voilà en substance la défense d’Hermano Sanches Ruivo, ce jeudi au tribunal de Paris. Le parquet a demandé la relaxe pour l’abus de confiance à l’encontre de l’ex-adjoint à la mairie de Paris en charge de l’Europe, mais requis trois mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêt. La Ville de Paris a demandé de son côté 1 euro symbolique pour son préjudice.
Depuis près de quatre ans, ce Franco-Portugais de 59 ans a démissionné de son poste d’ajoint, mais continue de siéger au sein de son arrondissement, le XIVe. Celui qui était président de l’association Cap Magellan, puis consultant rémunéré pour cette entité chargée des relations économiques entre la France et le Portugal, est suspecté d’avoir participé à des délibérations afin d’octroyer des subventions pour cette association, puis touché des salaires de cette même association pour ses prestations.
Article disponible en suivant ce lien:
« Exit les poursuites de blanchiment, le parquet, bien en peine à pouvoir établir quoi que ce soit et pour cause a requis la relaxe des faits d’abus de confiance. Parce que l'on ne rend pas une décision au préjudice du doute et sur du pré supposé. il est à espérer que l'on obtienne la relaxe sur la prise illégale d'intérêt. »