Des centaines de techniciens de l’audiovisuel se retrouvent sans la moindre indemnité. Les sociétés de production leur refusent le chômage partiel, craignant de ne pas être remboursées par l’Etat. Avec plusieurs dizaines d’autres intermittents, eux aussi embauchés dans ces mêmes émissions de très grand public, elle a décidé d’entamer une procédure à l’encontre de Banijay Group, la holding qui gère notamment Koh-Lanta et les Marseillais . Ça tombe sur eux parce que c’est cette période de l’année, mais deux mois plus tôt, ça aurait pu être n’importe quelle autre boîte, car elles font presque toutes la sourde oreille, prétextant que l’Etat risque de ne pas les rembourser car l’engagement avec nous est flou, regrette-t-elle. On figurait pourtant déjà sur leurs plannings. »
Article disponible en suivant ce lien:
« Il n'y a aucune obligation de forme, même une conversation orale doublée d'un planning peut suffire à mettre en place une activité partielle pour un employé. Cette fin de non-recevoir est scandaleuse. En plus, les intermittents, déjà dans une position difficile, ne peuvent actuellement pas faire valoir leurs droits en urgence devant les tribunaux. »